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Bratwurst and cup of tea : what else ?

12 décembre 2008

Pints Fury Fest

Aujourd'hui a été lancé le programme PFF ou Pints Fury Fest.
Je suis assez fier de mon coup.
Ce concept mérite d'être amplifier.

Le rendez-vous d'un nombre de gens assez important. Minimum 25. Pour envahir les pubs en fin d'après-midi.
Ensuite enchaîner avec l'Happy Hour.

Affaire à suivre...

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5 décembre 2008

Quod novis sub nivi

Quoi de neuf sous la neige ?

Ici l'hiver est bel et bien installé. Donc hier c'était met tes basket avec ton costard parce que dehors y a cinq centimètres de neige partout et que ça tombe dru.
C'est cool quand c'est dans les Alpes mais là, j'avais pas envie d'aller taffer.
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Finalement une fois dehors sur la route de l'arrêt de bus et avec l'Ost d'Avalon dans les oreilles c'était assez magique. Comme le bus galérait je suis arrivé 15 minutes en retard mais il semblait que tout le monde avait un Xmas state of mind ce jour là donc aucune remarque ne fut faite.

Hormis cet aspect météorologique, tout va bien ici. Il fait nuit à 15h30 donc les journées s'écoulent différemment. Il est assez rare que je sorte du lycée sans qu'il fasse déjà nuit, donc il n'est pas dérangeant de se lever tôt pour aller travailler et ainsi profiter du soleil quand il est là. Sinon la déprime peut rapidement guetter.

Au niveau du travail, mon système d'emploi du temps a changé étant donné que maintenant les A-level et AS-level on le monopole de l'assistant français. Donc on s'arrange pour mettre en place des rendez-vous avec des cours particuliers pour travailler les présentations orales et jeu de rôle qu'ils devront se taper en exams à la rentrée de Janvier.

Le système est plutôt simple ici pour les examens oraux. Ils doivent préparer une présentation qui au final est particulièrement ficellée et travailler les questions inhérentes au sujet. Alors pour l'exam ils ont juste à réciter du par coeur.
Comme je ne suis pas d'accord avec ce système, je trouve toujours des corrections à faire sur leurs présentations. Des points à développer, des articulations logiques à améliorer, et je ne leur mâche jamais le travail. Je profite de mon autorité pour leur "non ! ça c'est mort, tu me trouves autre chose" et j'explique le pourquoi du comment mais ne donne pas la réponse.

Alors leurs présentations présentent au fur et à mesure de sérieuses améliorations. De plus il faut que moi je me mette au parfum sur leurs différents choix de sujet : Le sida en France, l'homoséxualité en France, les drogues en France, le système scolaire en France, la Religion en France ou encore le nucléaire en France.

Et le pire, je me prend la tête sur les emplois du subjonctif qui sont naturels pour nous et qui
IMG_2413s'avère de sérieux ennemis pour un anglophone.

Donc mon boulot s'avère de plus en plus intéressant, et je me débarasse des interventions assez ennuyantes à la longue avec les plus jeunes. ( programme télé, emploi du passé, du futur, décris-moi ta famille...etc...)


Enfin Mademoiselle Marie-Prune Drancourt et Monsieur Tessier Simon ont pu le week-end dernier visiter un peu le coin. Newcastle upon Tyne et Durham.

Au programme, des pintes et des rires. Du beau temps et de l'angleterre traditionnelle.

Newcastle by night avec le tour des pubs avec Simon seulement puisque mademoiselle n'était guère d'humeur. Donc du hype au plus gloque en passant par le plus traditionnel et charmant.
Une bonne biture au final. Puis le lendemain matin, après le petit déjeuner typiquement britannique (saucisse, bacon, tomate, champignon, oeuf, thé, café, lait, jus d'orange, toast, marmelade, cheddar)
Nous sommes allés à Durham où les fans d'Harry Potter auraient voulu lécher les murs !

Puis enfin de nouveau Newcastle by night mais en plus cool, parce que la veille avait laissé des traces.

Et comme le week-end est passé particulièrement rapidement ils ont été remercié et reconduit gentillement vers leur charter.

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22 novembre 2008

defunt chère regrété journaliste......



C'est vrai, on a vu plus responsable, plus sérieux dans la prise de note et de commentaire sur la vie des Autochtones de l'outre Rhin.... Et puis ne cherchons pas d'excuse, quand il y a en à pas il n'y en a pas......

Allez à cheval....je reprend mes notes qui date d'il y a un mois, eh ouai cela fais prés d'un mois que je suis en poste...

27/10/2008

Comme jour de rentrée scolaire en tant que assistant j'aurais aimé que ...... ça se passe exactement de cette même manière.

En premier, m'être réveillais une heure trop tôt, la gorge sèche , les yeux qui piquent et une sale impression de lendemain de quiet. Donc lever, puis recouché 15 min plus tard, le temps de vérifier que suite au changement d'horaire (d'hiver) j'avais bien oublier de rajouter une heure au réveil.
Un thé plus tard, j'étais dans la rue direction la gare (- de 100 mètres), petit détours à la boulangerie- finalement pour rien le lundi c'est fermé- je me suis retrouvé dans le train. Pas n'importe quel train, je précise, finis la spécifité des vieux trains allemands, vive la nouvelle génération de train...... canadien, et oui bombardier est de la partie à l'est de l'allemagne..... On en vient à regretter l'ancien modèle, non pas pour son assise, aucun risque à ce propos, les fauteuils font un mal de chien après 3/4 d'heure de trajet comme sur les anciens modèles, non la nouveauté, c 'est les néons blancs empruntés au quai de la gare. D'un brillant et d'un éclatant formidable, il faut deux vestes, une écharpe et une capuche pour pouvoir faire le noir complet sur ses yeux.... durée du trajet 5o minutes, durée de l'exposition 50 minutes, impossible de se rendormir.

Vers 9h30, je suis arrivé au Lycée par l'entrée de derrière. J'ai retrouvé l'entrée principale, le hall, j'avais rendez vous avec ma future collègue de travail Frau Slotta ici même. Au mur des photos de classes des dernières terminales depuis 10 ans. Elles ressemblaient autant à nos têtes d'ados, fringués à moitié selon leurs souhaits, à moitié comme ils le sentaient. Le plus intéressant ce fut les lettres disposées entre les photographies qui commençaient toujours avec "Ich habe ein Traume" (j'ai un rêve)......
Non je ne les ai pas tous lues, mais elles étaient partagées entre celle qui portaient entre leurs lignes des rêves idéalistes, des rêves matériels , des rêves simples et des rêves de paix et de justice. Une jeune fille voulait fonder une famille l'autre souhaiter devenir haut fonctionnaire dans la justice. Mais la lettre qui m'a frappé ce fut celle d'un jeune de ce lycée qui racontait l'histoire d'un autre jeune réchappe du Darfour. Il écrira que son rêve était d'emmener son amis rescapé d'un massacre, un jour dans les alpes.

De manière simple il souhaitait réparer ce que la vie avait brisé chez son amis, chacun souhaitait construire un monde, leur monde.


Après cette courte aparté, j'ai fais la connaissance de l'équipe  éducative, du secrétariat au directeur, que dire..... peut être que j'en ai serré des mains et  que malheureusement les noms sont aussi vite sortis de ma tête qu'ils étaient rentrés.

Et puis est venu l'heure du premier cour, les choses sérieuses ont commencé. Au lieu de me retrouver devant tout une classe (d'une vingtaine), moi frau Slotta et M Rischter (un futur professeur de 40 ans, qui a trop profité de la fac) étions en face d'une seul élève................. le reste de la classe en examen de dissertation.
Donc sans oublier la copine de l'élève qui trainait dans les couloirs à ce moment là, nous étions 5. 2 profs, 1 assistant, une élève avec deux ans de français et une dernière n'ayant jamais appris le français, mais parlant le russe parfaitement.

La vie est parfois injuste n'est ce pas. Pour une mise en jambe, n'est-ce pas magnifique...... en faite pas si facile que ça pour  la jeune fille qui a du dépasser sa propre gêne de parler français devant un publique étranger. De même pour moi, mes premières phrases étant restaient sans réponses, il a fallu tout de suite accorder le niveau est surtout trouver des points pour rebondir....... Autant dire on est sur concentré, on ne laisse s'échapper aucune occasion, chaque idée est utilisé, manipulé, retravaillé. Le risque derrière tout cela, c'est de voir s'installer le silence lorsque sa voie finit invariablement par diminuer jusqu'à disparaitre.

Le salut viendra finalement de la copine de l'élève de français. En posant quelques questions, je me suis rendu compte qu'elle n'était pas allemande mais ukrainienne. Arrivé à l'âge de 12 ans en allemagne, pour elle sans concession ici au début tout était merdique. Personne à qui parler quand on ne parle pas allemand, restant toujours chez soi avec des parents qui n'en finissaient jamais de travailler.
Dans sa description l'Allemagne en a pris un coup, un endroit froid, pas facile à s'approcher, difficile à comprendre et puis toujours devoir joindre deux mondes, germanophiles en dehors de la maison, russophiles à l'intérieur.

Le temps aidant, les choses se sont améliorées, elle a trouvé son monde et aujourd'hui elle veut devenir médecin.


Ma deuxième surprise, ce fut lors du deuxième cour.  Quand il a fallu se présenter dos au tableau avec 20 élèves qui vous regardent, on a intérêt à être d'attaque..
J'entame la conversation avec une première question, ils ne comprennent rien, je recommence.. je débute à raconter ma vie, ça les barbes, moi aussi, vite changement de technique... Aller question réponse: je te dis quelque chose sur moi seulement si tu me dis quelque chose sur toi...... ça démarre, la sauce prend, les premières blagues fusent, la machine est lancé. Je questionne tour à tour les élèves , et là j'arrive sur Mémette, en le voyant dans la classe il m'avait l'air de bien suivre. Je tente le coup et je lui demande: et toi, es tu déjà aller en France?
Il ne comprend pas, je recommence plus simplement , toujours pas, il ne voit pas de quoi je veux parler, ça serait trop con si je passe à un autre gamin mais il faut pas que je commence à lui parler en décomposer.... genre "toi ,,,, france?""" Heureusement il a accroché à temps sur le mot voyage, on revient sur la france, c'est bon je le tiens. La réponse, non jamais il a voyagé seulement qu'en turquie jusqu'à maintenant.
Question suivante d'ou tu viens en Turquie? Izmir qu'il me répond, super je lui raconte que mon oncle est skypper à Izmir l'accroche était là.
Ce fut ensuite à son tour de mon poser une question et je dois avouer que j'allais pas être déçus: Comment on drague en France?
Et voila mes dix dernières minutes je les ai utilisé à expliciter les différentes manières de brancher quelqu'un ... Sans trop savoir ce que j'allais bien pouvoir leur raconter, je me suis retrouvé en moins de 30 minutes en plein dans le boulot d'assistant à leur expliquer à eux les jeunes, nos uses et coutumes......

Mince c'est moi maintenant l'espèce exotique...................... Gera

olivier

22 novembre 2008

De l'art de traduire de l'improbable avec du vulgaire...

"Au village sans prétention
j'ai mauvaise réputation
          [...]
Poursuivis par un cul-terreux
          [...]
Sauf les culs-de-jatte ça va de soi...
"

Quand est il alors de notre ami Georges Brassens chez les rosbeefs.
J'ai étudié cette semaine La Mauvaise Réputation avec les AS level. Ils voulaient du rap, je leur en ai donné et de la meilleure graine.
Le problème étant que certains termes ne peuvent être traduits que par néologismes ou périphrases explicatives ou dessiner c'est gagné. Il faut donc une bonne heure pour cette séance.
Un cul-terreux, est donc an earthly ass : people of the country side... Un paysan qui a de la terre au cul en bref.
ça ne parait pas être extraordinaire dit comme ça, mais on a bien rit, parce que j'en ai chier un max pour leur expliquer, et qu'en plus y a le voleur de pomme qui rentre en jeu... apple thief c'est difficile à prononcer correctement.
il faut ajouter, le "voler c'est mal" mais dans ce cas là c'est pas très grave. Je les ai remis a leur place en me référant à Dickens et Oliver Twist.

Puis on en arrive à cul-de-jatte, ils ont alors un peu plus de vocabulaire. Ils savent que "cul" c'est "ass", et en leur fournissant le jatte comme "basin" ou "basket"  ils commencent alors a comprendre.
Après le muet :"dumb", "mute" puis le manchot "one arm", "no arm" voilà le "no legs" ou " both legs amputated"
Au final le plus drôle sera mon dessin d'un cul dans un panier...

Le plus enthousiasmant sera au final le fredonnement ou sifflement des élèves après la sonnerie au moment de se dire au revoir.

Vous imaginez bien que moi aussi je ne me suis pas privé de fredonner avec eux...

En bref ici :
Sinon, j'ai donné mes premières notes la semaine dernière.
Les présentations de publicités avec les A level, ça a bien marché. Faut dire que la fiche méthodologique que j'avais fait était du tonnerre :p.
Et sinon, il commence a bien cailler et les premiers flocons sont tombés...

22 novembre 2008

Ne lui jetons pas la pierre !

Il semblerait que notre cher Olivier ne respecte pas ses engagements et ne nous tiens pas au courant de tout ce qui se trame plus loin à l'est.

Ne lui jetons pas la pierre, mais n'occultons pas le fait que son âme de journaliste s'est tarie avec l'âge...

Zinzin, donne nous du croustillant...IMG_0429

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11 novembre 2008

What is it about the uniforms ? Part II

J’avais promis d’approfondir à propos de l’uniforme. Je pense à y revenir, car j’ai enfin découvert, le point le plus positif  qui soit à ce sujet.

Effectivement, outre les argumentations à propos des clivages sociaux ou encore du prix dérisoire des uniformes, on ne peut occulter l’aspect essentiel que déteste les élèves. Il s’agit de l' identitaire. Enlever à des ados le droit de s’habiller comme ils le souhaitent et il faut pas s'étonner s’ils commettent des meurtres plus tard. ( bon j'exagère un peu oui)

Je laisse toute ces analyses pompeuses aux sociologues de bas étages que nous connaissons tous ( je tais les noms, vous avez compris).

 

Et j’en arrive à ce fameux point positif. La lutte contre l’obésité infantile et le renforcement du système immunitaire.

En effet, j’ai regardé hier par la fenêtre pendant le temps d'après repas, et quelle fut mon étonnement d’apercevoir dix bons mètres de vestes noires accrochées au grillage du terrain de foot. Ce n’est qu’en voyant tous ces jeunes gens en chaussures de cuir et agiles comme des canards se ruer sur le ballon de foot, que tout c’est soudain éclairé.

 

Une bonne moitié de ces gars,( car je ne crois pas que les filles sont conviées et pis va jouer au foot en tailleur toi !), étaient en chemise blanche et les autres étaient en noir.

Mettais un uniforme de A-Level consistant en un pantalon gris, une chemise blanche, une cravate bordeaux rayées de noir et de jaune et enfin une veste noire, et voila que vous avez  la chasuble intégrée sans le savoir.

Vous aurez compris qu’ils se la jouent  les blanc contre les noirs. Rien de discriminant là-dedans sauf peut être pour ceux qui sont en chemise alors qu’il fait 3 degrés dehors.

C’est là qu’arrive ma démonstration sur la lutte contre l'obésité et le renforcement du système immunitaire.

Qu’il caille ou non, qu’on soit dans une école pourrave ou prestigieuse, on ne peut pas enlever le foot aux anglais ! Donc après manger, ça tâte obligatoirement du ballon.

Et en uniforme et  chaussure en cuir. Oui Monsieur !

Et la, on comprend que ceux qui sont en chemise ont plutôt intérêt a courir plus que les autres. Donc même s’ils sont de sacrées tanches pour la plupart, ça galope pas mal.

Ça craint pas l’angine, le gros rhume, etc… Et puis ça élimine les casse-dalle pas du tout équilibrés qu’ils viennent d’ingurgiter comme repas…

Je devrais en faire autant tient !

 

Enfin bon, d’une, j’ai pas particulièrement le droit de taper le foot de temps en temps avec eux, et encore moins, le temps. Et de deux,  j’ai toujours court pendant cette période…



Vous voyez donc que l'uniforme, ça déchire de ce point de vue...

3 novembre 2008

C'est la rentrée

Busy return to work this morning.
C'est aussi l'occasion d'apprendre qu'on rentre véritablement dans une phase précédent les exams pour les A-levels. Donc on attaque les jeux de rôle. Aujourd'hui on m'a vendu, des stocks de crayon "C pen", le stylo electronique scanneur, agenda, dictionnaire. Mais aussi des trotinettes "scoopers". C'est les oraux types prémachés de oxford/cambridge 2002. Ils ont 20 minutes de préparation pour cinq minute d'entretien. Easy...
Etant donné que les jeux de rôle ça me fait bien marrer, je compte bien les préparer correctement à cette exercice.
Ceci était très enthousiasmant pour cette rentrée. Le port du costard redevenu inconscient. Tout va bien. Mais passé Midi : coup de barre. Donc mon dernier groupe de la journée fut congédié avant la fin de l'heure impartie. Le plus Bizarre, c'est que ça me fatiguait de parler Français avec eux, alors on parlait en Anglais. Ce qui va un peu à l'encontre de mon poste.

En plus dans le bus, c'était blindé d'élève. Donc lessivage total ce soir et je commence period 1 demain... pfff vive la rentrée.
On se demande pourquoi... J'ai dormi tout mon dimanche. Peut être à cause de ça :


Busy visit in London :

C'est en apprenant deux jours avant les vacances que j'étais libre pour une semaine que j'ai pris mes billets de bus low cost pour rendre visite à Simon et Marie à Londres. je les ai tout de même prévenu avant.
Voici le déroulement des festivités.
Arrivant en milieu d'après midi, le mercredi, et le temps de se retrouver. Nous étions dans le parfait timing pour attaquer le tea time à base (pardon, oui à base) de Houblon et de Malt.
Après quelques pintes Marie nous laissa pour aller faire ses devoirs. Brave petite.
Dépités nous avons donc décider de prendre nous aussi le métro, non pas pour rentrer si tôt chez Simon, mais pour faire une escale à White Chapel. Au détour d'une rue, on s'arrête au "Archers". Et hop une Guinness au coin du feu. Puis c'est Brick Lane, et malheureusement, c'est là que ça a dérapé il me semble ( "the vibe" canapé en cuir)
En effet, j'ai sortit du sac à dos le "Label Rouge". Saucisson des Montagnes Noires, tout simplement délicieux.
J'aurais pas dû car ensuite les pintes se sont enchaînées. Une pinte en appelant une autre, et le concert de HipHop commençant nous décidâmes toutefois de gagner chaumine avant qu'il ne soit trop tard et que fin raisin on ait plus un sous en poche. Heureusement j'avais aussi de la 50cl de Carling dans le sac donc on ne pouvait pas se faire saisir par le froid, chaud comme nous étions.
Après le trajet qui passa comme une pinte au " The Vibe" on est rentré se mettre des beans et du bacon dans le cornet avant de trouver oreiller à son pied. Si je me permet de mettre tout à l'envers, c'est par que nous l'étions.
Et peut être un peu trop car à 8h pétante le lendemain, la bouche sèche et ma tempe me jouant, non sans un certain swing, une batida de caixa, j'étais à la limite de rendre tout ce qui gargouillait à l'intérieur.
En plus le programme de la journée était chargé. Et Marie nous a retrouvé pour qu'ils me trimbalent dans Londres. Alors Tower Bridge, Tower Hill, the Quayside, St Paul Cathedral, Millenium Bridge, the modern Tate...etc.
Et ils ont supportés mes gémissements une bonne partie de la journée sans occulter la bonne quantité de connerie qui va avec. Heureusement à la fin de la journée, on a pu apprécier de nouveau une pinte bien fraîche avant de se rendre à Brixton pour jouer in a Paraiso Workshop. De quoi se dégourdir et reprendre du poil de la bête. On ajoute à ça, le gambi du coin, qui n'est autre que le bar jamaicain avec du live pour boire la bière d'après répèt' et voilà que le sourire ne peut pas être plus large.

Le lendemain, c'est Camden Town. C'est à dire : échoppe la foire fouille, baise ton touriste en règle, baisse un peu les marges, marché au puce, et coin bucolique un peu chicos au milieu de tout ça, plein de nationalités différentes et de tous styles... C'est beau, on se croirait ailleurs. Y a des brelocs partout, on a envie de faire le con, mais même ici, Big brother is watching you. Donc avec Marie, on la joue cool et on profite, on commente, on critique,on essaie, on s'amuse. Et surtout on se met le spanish platter à 14 pounds de derrière les Figo en pensant à Simon qui bosse à la fac ou qui est coincé dans les transports en commun.
Le soir c'est triste, on se la colle même pas tellement on est fatigué et surtout que c'est Halloween et faut réservé à l'avance pour les bonnes teufs.

Samedi, il pleut. Il était temps, ça m'aurait un peu déranger d'aller à Londres et qu'il ne pleuve pas. Le moral à fond on s'engage quand même dans de la visite, de picadilly circus, St james park,trafalgar square, à Buckingham, et bien trempé on se met un Subway( pas le metro, le fast food) avant que je gagne mon bus pour rentrer à Newcastle.

20 octobre 2008

An Exhausting Friday.

Comme tous les vendredi, ce 17 octobre, je ne travaillais pas mais je me suis pourtant levé tôt.

Petit dej' déjà préparé la veille, vêtements pliés prêts à être enfilés et pique nique tout beau tout prêt dans une caisse demandant juste à être embarqué.

 

Ce vendredi je partais en sortie ! Ce vendredi je me joignais au voyage organisé dans le cadre de l'échange avec l'Allemagne. Ce vendredi donc, je travaillais mais pas comme d'habitude, car j'étais pas en costard, et je me trouvais face à des élèves anglais et leurs partenaires teutoniques.

C'était plutôt à la cool et le programme était enthousiasmant. Le matin c'était visite de Dunstanburgh et l'aprem d' Alnwick, à prononcer [Aanik], puis le soir, c'était bouffe à l'école avec ce que les darons apporteraient et ensuite, go in the city centre of Newcastle to meet the others assistants of the area in a pub.

Puisqu'il s'agissait de l'échange allemand tout était parfaitement minuté. Donc monter dans le bus à telle heure, arrivé à telle heure... etc.

C'est donc vers 10 h que nous arrivâmes à Dunstanburgh. Après être passé en bus dans de petits villages ou hameau particulièrement charmants j'avais une furieuse envie de remonter mon futal, mettre des bretelles me foutre pied nus et sortir ma pipe de sous ma cape ! Comprend qui peut ! Au final j'étais bien au chaud sous mon daffle-coat, et mon écharpe était appréciable sous le crachin et le vent de la côte.

En effet, le château de Dunstanburgh, ou plutôt ce qu'il en reste, se trouve au bord la mer du Nord. Il appartenait à St Thomas of Lancaster, que je sais pas qui c'est, et pourquoi. Mais bon, sont pas très fort sur les indications les anglais. C'était pas la foire aux plaques explicatives et en plus c'était en anglais !IMG_2318

Donc on débarque tout ce petit monde, et on attaque une promenade qui relevait plus de la randonnée finalement. Tout d'abord, descendre du village pour arriver aux abords des dunes et les traverser, puis arriver sur une plage vierge de sable fin. A l'horizon la mer, à gauche un cottage typique britannique en haut des dunes, en face, la mer à perte de vue, et à droite cette pointe de verdure et de roche qui pourfend les flots et où trône les ruines de ce château médiéval.

Ensuite, on longe la plage et on entreprend de monter ces vertes collines qui vont nous mener vers le château. Panorama incroyable. Enfin on en arrive à grimper les flanc de la colline pour arriver au portail de bois.

Il faut prendre soin de bien fermer les portail car les moutons pourraient entrer dans le domaine. http://uk.youtube.com/watch?v=kgmdOYfVSjI (ouais la video est de traviole... c'est le portable qui fait ça)

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Du haut de cette colline on peut voir que le chemin qui descend de l'autre versant mène au loin à un petit port d'où s'échappe une fumée plus qu'accueillante à mon avis pour le marcheur qui souhaite un pub typique pour s'en jeter une. Mais bon j'étais avec un groupe, et le retour au bus était « minuté » comme j'ai pu le dire plus haut. Donc pas pour cette fois, et on garde ses envies de hobbit ou autre lutin rêveur dans sa poche ! Donc retour au bus... et départ pour Alnwick pour le pique nique, les jambes lourdes de cette marche éprouvante sans compter les assauts du vent. L'avantage me direz-vous c'est que y'en a pas un qui bronchait dans le car.

Arrivé à  Alnwick vers midi et demi, nous voilà en train de manger en face des fameux remparts qui ont servis de background pour Harry Potter I, II et pour Robin Wood, Prince of thief.

P17_10_08_14C'est jolie, mais sans plus. Je m'attendais à mieux et je suis resté un peu figé dans le délire du matin, et le mode touristique du château l'après midi me semblait moins passionnant. Bon en plus il faut avouer que j'ai pris des photos avec mon mobile, parce que j'avais plus de piles dans mon appareil. Ce qui n'est pas pour arranger la situation. De plus comme il fallait séparer le groupe le temps de la visite du château, je me tape comme par hasard celui où il y a la fille qui a des béquilles, et je me rend compte que tard que "miss luxation du genou" ne peut pas monter les escaliers dans le château.

Au final, tout se déroule bien, juste que mon groupe est grave à la bourre.

 

En definitive, dans le bus, c'est Massive Attack sur les oreilles, et dodo. Retour maison, douche, un café, puis retour au college pour encadrer la soirée, avant de pouvoir enfin avoir la mienne de soirée.Car aimable comme nous sommes, avec l'assistante allemande, nous avons accepté de donner un coup de main à la responsable de l' échange allemand qui était dépassée (over booked comme on dit ici) avant d'aller à la notre.

ça va la bouffe que les parents ont apportés était bonne, la soirée s'est bien passé, sauf que je suis arrivé à la bourre pour leur quizz et je me suis retrouvé à la table de mon patron et de sa femme !

Au moment où j'ai dit « it's Ludwing von Beethoven, for sure » le principal m'a regardé, « Are you sure Arnaud ? _ Yes I am mister W. » je me suis dit que j'étais mort si c'était pas bon... Ce qui fais que, distrait, j'ai pas tilté qu'ils ont désigné le portrait de Karl Marx ensuite comme celui de Charles Darwin. Les boules. Au fond de moi je me suis senti intérieurement renié de ma famille lors de la correction. Bon au moins j'avais Beethoven de juste et au final mieux vaut ne pas se faire griller comme celui qui connais parfaitement bien Karl marx en ces lieux... :-P [j'ai même pas lu le capital en entier :( ]

 

Enfin après avoir rangé tout ça, la prof de musique nous a déposé en centre ville, et devinez-quoi !

Je ne me suis pas gêné pour aller commander une pinte avant de dire « Bonjour , Hello, Gutentag, ou Holà »  aux gens qu'on était censé rencontrer dans le Pub...

Une bonne soirée mais y en aura des meilleures, à suivre. je suis quand même rentré pété at home.

14 octobre 2008

J'ai pas fini d'en voir...

Aujourd'hui, le résultat du débat sur l'hyper surveillance est un peu décevant. En effet, hier le débat allait bon train, en partant de la déconne sur le port de la cagoule ou le bombage de caméra jusqu'au fait plus sérieux d'être continuellement filmé et fiché en Angleterre.

[Dans ce pays, les caméras sont partout. Ils sont totalement fou en ce qui concerne la bureaucratie. Non content d'avoir mon extrait de casier judiciaire français, il exige depuis cette année pour les assistants d'ouvrir un casier ici (CRB check). Exemple un Londonien est filmé en moyenne trois cent fois dans une journée.]

Ce matin l'autre groupe n'avait pas la même opinion. Ils s'en foutent puisqu'ils sont citoyens modèles, ils se sentent rassurés. L'évocation de 1984 fut brève et pas fructifiante.

Je ne veux pas qu'ils aient la même opinion que moi à ce sujet, bien au contraire, mais j'aimerais surtout qu'ils ouvrent les yeux et ne reste pas passifs.

« Le flic moderne » s'appelle le document. Très bon article, même si objectivement le point de vue du journaliste perce vers les aspects négatifs de la chose. Si hier on évoquait non pas une solution à cette hyper surveillance mais plutôt diverses alternatives, c'était très excitant de travailler dans un tel état d'esprit avec les Y13.

Maintenant me voilà dépité d'avoir entendu des adultes en puissance, se satisfaire de la présence de caméra partout et par la-même rester passifs aux changement de la société actuelle.

A leur âge je voulais changer le monde avec des belles idées plein la tête, irréelles certes mais au moins je rêvais...

Conditionné dans un environnement stricte qui est censé les préparer au monde du business. Ils n'ignore pas leurs libertés ou les libertés qu'ils pourraient avoir, mais peut être qu'ils n'en veulent pas. Je ne sais trop quoi penser.

En conclusion, après 3 ¼ d'heure. Il y a plus de gens dans le monde qu'avant donc plus de crime, mais plus de misère, d'injustice, de sentiment d'insécurité et d'étouffement dans la société. Un cocktail détonnant. A savoir quelle chose découle de la quelle ?

Malgré tout ça rien ne bouge... Affaire à suivre. On a entamé du Keny Arkana en fin d'heure, on verra la semaine prochaine. Et pourquoi pas leur demander un essai après que je noterai ! « Car changer le monde commence par se changer soi-même ».

Petite note de dernière minute qui vous fera bien marrer. Ce matin j'ai pas pris de manteau. En sortant du lycée à 4.00, il s'est mis à pleuvoir de ces cordes, que seul notre bon seigneur sait nous en pisser sur la gueule. Je ne vais pas citer Braveheart, mais ceux qui connaissent auront deviner.(sinon demandez toujours)
En cinq minute mon costard trempé. j'avais pas l'air con à l'arrêt de bus à côté de certains élève qui avaient des parapluies...
Enfin bon suis pas mort.

Cheers.

13 octobre 2008

Regarde au fond de tes santiags:


 Mon premier billet avais commencé de manière un peu chaotique. Sans trop préciser ce que je faisais sur ce blog, j’ai lancé l’histoire comme un genre de prologue. Voici donc la réelle introduction en tant que futur assistant de langue française en Allemagne.

 

Vous le remarquerez peut être entre ces lignes mais la grammaire, le style et la syntaxe française ne sont pas mes meilleurs potes. Je n’écris pas cela pour justifier les erreurs d’orthographes à venir (heureusement il y a le correcteur automatique) mais pour que ceux qui s’arracheront les cheveux en lisant ces lignes puissent se faire une raison, il y a des quêtes impossible pour certain, moi c’est l’orthographe.

 

Résumons un peu, ancien étudiant Erasmus en sociologie à Leipzig, j’ai décidé deux mois après mon arrivée de poser ma candidature d’assistant. Pourquoi ? Etre étudiant Erasmus permet bien de découvrir un pays, une culture mais après réflexion cela reste trop limité, trop en surface. Donc en cherchant à rentrer au fond de la société allemande et plus particulièrement celle d’ex Allemagne de l’est, j’ai trouvé ce poste d’assistant de langue comme la meilleur occasion de se faire une place dans cette société, de pouvoir observer parents, enfants et instituteurs.

 

Bien sûr c’est autre chose que faire des cafés, demandant plus de travail de préparation, avec un minimum de responsabilité et d’engagement dans ce que l’on met en place. Un moment l’hésitation m’a talonné lorsque j’ai imaginé devoir entretenir l’illusion de cette France aux accents de carte postale, de baguette, de fromton et de rouge. Et puis non, finalement c’est nous qui tenons la barre, le vent souffle dans une direction assurément, mais c’est à nous qu’incombe le choix de serrer au vent ou de se faire pousser par le vent, grande voile déployée.

 

Pour finir ce poste ajouter un argument, celui de faire autre chose que de trainer sa carcasse sur les bancs de l’amphi et mettre les mains au fond du moteur. Avec pas mal de temps libre au tour, voila un travail que je conseille.

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